Porter un chapeau, c’est aussi porter un ego


Cette phrase, je l'ai entendue au rendez-vous de l'innovation sociale ce printemps. Elle exprime tellement bien l’idée centrale de ce billet que je me permets de la reprendre, tout en rendant le crédit à son auteur, Pascal Beauchesne, stratège créatif, innovateur social et membre de plusieurs CA. 

Donc, reconnaître que porter un chapeau, c’est aussi reconnaître que dans une rencontre inter-organisations, représenter un groupe, une cause ou une institution peut parfois, bien malgré nous, ralentir le processus plus que d’aider les gens qu’on tente de représenter avec justesse et équité. 

Rush de sucre et réseautage


Il y a quelque chose d’un peu surréel dans les événements de conférence-réseautage. On nous bombarde de success stories, de possibilités et de rencontres avec des gens incroyables pendant toute la journée. On devrait sortir de là boosté au maximum, avec l’envie de refaire le monde. Or, je ne sais pas pour vous, mais j’ai le plus souvent une sensation toute autre. Je suis brûlée, découragée, j’ai juste envie d’aller à la maison regarder un film dont je connais déjà la fin et j’appréhende un peu les suivis qu’il faudra faire.